Ange-lion
Image du blog Herald Dick Magazine
De gueules, l’ange-lion surgit de l’océan,
S’élève dans les airs, franchit les cieux sans nombre,
Puis se laisse flotter au firmament, sans ombre,
Sans bruit, sinon celui de son coeur de géant.
Il plane, loin du sage et loin du mécréant,
Loin de la ville neuve et loin des vieux décombres,
Loin du jour lumineux et loin de la nuit sombre,
Unique voyageur dans le ciel d’or béant.
Il ne regrette point la faune qui moutonne,
Son paisible bonheur n’a besoin de personne,
Pas plus que l’on ne craint d’être seul, quand on dort.
Le jour de ce ciel jaune est comme une nuit calme,
La crinière du lion flotte comme une palme ;
Peut-être, par instants, son coeur bat un peu fort.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/a-une-ville-morte
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/a-une-ville-morte
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2015/08/ange-lion.html
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