Sagesse des vivants
Composition de Cochonfucius
L’oiseau du ciel d’azur ne songe au lendemain,
De ce jour, seulement, il cherche la pâture.
Les poètes, parfois, ont semblable nature,
Ne sachant planifier, comme d’autres humains.
L’ours du firmament d’or s’auto-caricature ;
Il parcourt en glissant le dangereux chemin
Qui dévale des monts, sans s’écorcher les mains,
Ce plantigrade exhibe un esprit d’aventure.
De gueules, l’inframonde, un séjour infernal,
Abrite le roi d’or, le plus noble animal,
Sur lui, je ne ferai le moindre commentaire.
Moi, je vis en un lieu bien moins intéressant,
Ni par les cieux volant, ni par les monts glissant,
Savourant le bonheur d’avoir les pieds sur terre.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=rollinat/le-somnambule
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2015/06/sagesse-des-vivants.html
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