D’azur à trois bouddhas
Composition de Cochonfucius
Le bouddha de mémoire a des mots plein la tête ;
Il les apprécie tous, ne les confond jamais,
Il parle lentement, chaque phrase, une fête,
Chaque vers, un plaisir, chaque rime, un sommet.
Le bouddha visionnaire est maître d’un empire
Qui s’étend, verdoyant, sous le ciel étoilé,
Il manie la raison ainsi que le délire ;
Jamais ne fut certain ce qu’il a dévoilé.
Le bouddha de l’instant, c’est amour et souffrance,
C’est un quatrain tremblant, c’est un vers enflammé ;
C’est, au coeur d’un blason, la fleur de lys de France,
C’est, au fond d’un godet, le bon vin parfumé.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-tete-etoilee-tristesse-dune-etoile
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=apollinaire/tristesse-d-une-etoile
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2015/06/dazur-trois-bouddhas.html
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