Au pied du mur
Composition de Cochonfucius
Cinq éléphants de sable, en ce printemps joli,
Par la beauté du monde ont leur âme charmée ;
Ils marchent lentement sur le pavé poli,
Brigade dérisoire, insignifiante armée.
Un mur barre soudain cette route embrumée ;
Leur plaisir vagabond n’en est pas aboli,
Leur soif de renouveau n’en est pas consumée,
Leur goût de flânerie n’est pas enseveli.
— Nous pouvons, à nous cinq, franchir cette muraille !
— Compagnons, sur mon dos, montez, vaille que vaille !
— Plus haut… Il manque encore un peu, pour le franchir.
— Ce mur n’a pas de porte, et non plus, de fenêtre.
— Donc, sur notre succès, un doute pourrait naître,
Mais point d’affolement, nous allons réfléchir.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/sacres-murs-du-soleil-ou-jadorais-philis
ainsi que
http://unproductivepoetry.wordpress.com/2010/10/23/theophile-de-viau-sacres-murs-du-soleil-ou-jadorais-philis/
et aussi
http://grapheus.hautetfort.com/archive/2015/03/15/au-hasard-d-un-marche-5583444.html
sans oublier
http://heraldie.blogspot.fr/2015/06/au-pied-du-mur.html
LikeLike