Paradis sans histoire

13-6-15-a

Composition de Cochonfucius

Vainement, sur son arbre sombre,
Le vil serpent s’est enroulé :
Car les bouddhas jamais ne sombrent,
Leur vertu ne peut s’écrouler.

Dans leur méditation ardente,
Ils restent près de l’arbre noir ;
Ils ne rêvent d’aucune amante,
Ils savourent la paix du soir.

Le serpent, maudissant la Terre,
Est bien près de baisser les bras ;
Aucun de ces deux solitaires
Dans son piège ne tombera.

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