Paradis sans histoire
Composition de Cochonfucius
Vainement, sur son arbre sombre,
Le vil serpent s’est enroulé :
Car les bouddhas jamais ne sombrent,
Leur vertu ne peut s’écrouler.
Dans leur méditation ardente,
Ils restent près de l’arbre noir ;
Ils ne rêvent d’aucune amante,
Ils savourent la paix du soir.
Le serpent, maudissant la Terre,
Est bien près de baisser les bras ;
Aucun de ces deux solitaires
Dans son piège ne tombera.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/une-douceur-splendide-et-sombre
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2015/06/paradis-sans-histoire.html
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Arbre éloigné
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Ce vieil arbre occupe un arpent
Où jamais ne vint nul serpent,
Pas plus que les gens du jardin ;
Mais parfois ce dieu paillard : Pan.
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Pingback: Paradis sans histoire – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)