D’or à un boeuf de gueules
Composition de Cochonfucius
Les deux faces du boeuf disent une prière
Qu’un vieux moine écrivit sur un petit papier ;
L’animal est paisible, et bien droit sur ses pieds,
Il sait bien qu’ici-bas, son corps n’est que poussière.
Les visages du boeuf ont contemplé la plaine,
Étendue de sinople à l’incertain passé ;
Le boeuf pardonne à ceux qui ont pu l’offenser,
Mais, de ce qu’ils ont fait, il s’en souvient à peine.
De ses deux voix, il chante une chanson française ;
Compère Guilleri ne se laisse mourir,
La chanson dit l’antan, l’aujourd’hui, l’avenir,
La pluie et le beau temps, le bonheur et l’ascèse.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/obus-couleur-de-lune-exercice
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=apollinaire/exercice
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2015/05/dor-un-boeuf-de-gueules.html
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Te soumets-tu à une ascèse, si oui, quelle est-elle ?
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Un ou deux poèmes par jour, mais ce n’est pas vraiment une ascèse.
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Merci de ta réponse, qui m’interpelle au plus haut point, encore une fois. Elle me donne à penser. Je viens de chercher sur le dictionnaire la définition du mot oraison, c’est celui qui m’est venu en te lisant, j’ai trouvé cette définition “Prière mentale sous forme de méditation, dans laquelle le cœur a plus de part que l’esprit”. Dirais-tu qu’en poésie le cœur a plus de part que l’esprit?
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Te sens-tu utile ?
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https://misquette.wordpress.com/2015/05/24/239-le-poete-recompense/
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Certainement.
Le coeur, l’intuition, les sentiments…
Mais aussi un certain inconscient collectif, la voix des poètes d’autrefois.
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Merci de tes réponses précieuses toutes en étant simples…
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