Croyez-moi, il m’en faut, pour vivre, du courage! OK
Bien des fois, le monde, j’ai voulu le quitter > “Le monde, bien des fois”
Aujourd’hui encore je suis triste à pleurer > “Encore au jour présent”
J’écris ce poème pour surseoir au naufrage > J’écris ces quelques vers”
Je m’enferme dans le noir, quand l’orage gronde > “Dans le noir je m’enferme et les orages grondent”
Et je compte sur mes doigts combien ont de pieds > “Je compte sur mes doigts combien ils ont de pieds”
Les vers qui viennent à mon esprit se présenter > “Les vers qui à mon coeur viennent se présenter”
Détruisant minutieusement chaque seconde > “Minutieusement ruinant chaque seconde”
Combattant je me fais, je n’en ai pas le choix OK
Nous menons un combat, c’est elle ou bien c’est moi OK
Lutteur? Pas seulement, me voilà un poète > “car me voilà poète”
C’est ainsi que l’on crée, en luttant corps à corps OK
Comme Jacob et l’ange, adversaire au cœur d’or OK
Au bout de la nuit, le poème est une fête > “La nuit vient à finir, la poésie est fête”.
Je n’en attendais pas tant, merci! Je redécouvre le sonnet grâce à toi, j’en avais l’image d’une forme poétique surannée, has been. Je me suis attaqué à celui-là parce que rien de ce que je fais habituellement pour écrire ne me permettait de le faire. J’ai eu l’immense plaisir d’y parvenir en me prenant la tête avec toutes les contraintes que présente un sonnet, du coup j’ai remis ça hier, ça m’a ramené là où je ne pensais pas aller, un souvenir d’école, l’émotion l’a accompagné, je l’ai publié à la suite de celui-ci, c’est “Cancre”. Une révélation le sonnet. Pas si ringard Ronsard! Je crois comprendre que celui-là est irrégulier et que “Cancre” régulier. Merci encore.
Vincent
Bonjour Maître,
Je me suis lancé dans un sonnet hier, je m’adresse à toi en tant que maître du genre, peux-tu me donner un avis technique ?
https://misquette.wordpress.com/2015/05/02/218-adversaire-au-coeur-dor/
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Quelques suggestions :
Croyez-moi, il m’en faut, pour vivre, du courage! OK
Bien des fois, le monde, j’ai voulu le quitter > “Le monde, bien des fois”
Aujourd’hui encore je suis triste à pleurer > “Encore au jour présent”
J’écris ce poème pour surseoir au naufrage > J’écris ces quelques vers”
Je m’enferme dans le noir, quand l’orage gronde > “Dans le noir je m’enferme et les orages grondent”
Et je compte sur mes doigts combien ont de pieds > “Je compte sur mes doigts combien ils ont de pieds”
Les vers qui viennent à mon esprit se présenter > “Les vers qui à mon coeur viennent se présenter”
Détruisant minutieusement chaque seconde > “Minutieusement ruinant chaque seconde”
Combattant je me fais, je n’en ai pas le choix OK
Nous menons un combat, c’est elle ou bien c’est moi OK
Lutteur? Pas seulement, me voilà un poète > “car me voilà poète”
C’est ainsi que l’on crée, en luttant corps à corps OK
Comme Jacob et l’ange, adversaire au cœur d’or OK
Au bout de la nuit, le poème est une fête > “La nuit vient à finir, la poésie est fête”.
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Je n’en attendais pas tant, merci! Je redécouvre le sonnet grâce à toi, j’en avais l’image d’une forme poétique surannée, has been. Je me suis attaqué à celui-là parce que rien de ce que je fais habituellement pour écrire ne me permettait de le faire. J’ai eu l’immense plaisir d’y parvenir en me prenant la tête avec toutes les contraintes que présente un sonnet, du coup j’ai remis ça hier, ça m’a ramené là où je ne pensais pas aller, un souvenir d’école, l’émotion l’a accompagné, je l’ai publié à la suite de celui-ci, c’est “Cancre”. Une révélation le sonnet. Pas si ringard Ronsard! Je crois comprendre que celui-là est irrégulier et que “Cancre” régulier. Merci encore.
Vincent
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