Renard-paon
Composition de Cochonfucius
Le renard-paon s’en vient dans la plaine arborée
Où son cri fracassant est de tous entendu ;
Plus d’un passant lui jette un regard éperdu
Sous la lune en croissant, de sable colorée.
Un peu de nourriture aisément picorée,
Suffit pour contenter cet animal dodu ;
Puis il marche à nouveau, tranquille et détendu ;
Jamais, par lui, ne sont les poules dévorées.
Si le temps est mauvais, s’il a les pieds mouillés,
Il se pose à l’abri, près des outils rouillés,
Dans le vieux cabanon dont s’effritent les pierres ;
Mais si l’air est serein (c’est ce qu’il aime bien)
Au sommet d’un long mur le bel oiseau se tient,
Et compose, en sa langue, un hymne à la lumière.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/souvenir-de-jacquemart
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2015/04/renard-paon.html
et aussi
https://paysdepoesie.wordpress.com/2016/06/10/goupil-argus/
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Vulpes Pavo
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Fils de la renarde et du paon,
C’est un farceur, un sacripant,
Mais il peut être fort aimable,
C’est selon les jours, ça dépend.
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Pingback: Renard-paon – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)