Les ânes rient
Composition de Cochonfucius
Deux ânes, détachés de leurs lourdes charrettes,
Sous l’arbre verdoyant prennent un bref repos ;
Le plus vaillant des deux, encore assez dispos,
Disait : Ça fait du bien, vois-tu, quand ça s’arrête.
Je les vois, bavardant, grignotant de la mousse,
Se racontant aussi des blagues d’autrefois,
Ou même se moquant, ânes de peu de foi,
Du curé du village à la rouge frimousse.
J’aimerais être un âne aux charmantes oreilles,
Arpentant les jardins comme un lièvre géant,
Ne disant rien, jamais, sur l’être et le néant,
Mais bien sur le persil, et sur la tendre oseille.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lane-etait-petit
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=jammes/l-ane-etait-petit
et aussi
http://quelemondeestbeau.blogspot.fr/2013/12/lane-etait-petit.html
sans oublier
http://heraldie.blogspot.fr/2015/03/les-anes-rient.html
et voir même
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/01/07/sonnet-danes/
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J’aime beaucoup, surtout le lièvre géant. Merci.
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Être âne
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J’aimerais être un âne gris,
Un tigre, un moineau de Paris,
N’importe quoi sauf cet humain
Qui sait tout, et n’a rien compris.
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