Déclin d’un lutteur
Toile de Guido Reni
Hercule a pour abri la taverne embuée ;
Quant à ses ennemis, ils dorment au tombeau.
Le héros, s’abreuvant sous un maigre flambeau,
Se souvient de la terre à leur mort remuée.
La serveuse au silence est bien habituée,
Que rompent seulement les longs cris d’un corbeau
Dévorant au jardin des viandes en lambeaux
Sous le ciel que traverse une sombre nuée.
Sa jeunesse qui fut un peu folle et ardente
Aujourd’hui laisse place à la vie trop prudente
D’un vieillard tout pensif, marmottant des mots pieux.
Il dort le jour et fait un songe assez tragique
Qui le montre allongé au bûcher fatidique ;
Mais il n’est pas pressé de rejoindre ce lieu.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/centaures-et-lapithes
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/hercule
et aussi
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=heredia/centaures-et-lapithes
et encore
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=chenier/hercule
sans oublier
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/12/10/chenier-voit-un-barde/
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