Scribe pensif
Toile de Edvard Munch
Dans un recoin d’un palais morne,
Un scribe est enfermé ;
Il se souvient, en vers sans borne,
D’avoir jadis aimé.
Mais de sa mémoire pâlie
Ne sort rien de nouveau ;
Rien que de la mélancolie,
Des visions de tombeau.
Ne se croit-il pas sur la grève
D’une mer de douleurs ?
Il a perdu le goût du rêve
Et la saveur des pleurs.
Pardonne-lui, sombre déesse,
Il n’est pas éternel :
Bien éphémère est sa détresse,
Lui pardonne le Ciel.
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Feuilles mortes
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Le scribe en automne
N’écrit que sur le passé,
D’ailleurs, peu de choses.
Pierrette en Héraldie
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