Fin d’Ophélie
Composition de Cochonfucius
Muse à la voix blême,
Chante tes adieux
Dans les chrysanthèmes.
Chante pour les dieux
Du ciel d’amarante,
Mais pas pour mes yeux.
La nuit transparente
Transforme un tombeau
En chair fulgurante ;
Les astres sont beaux,
La lune est humaine
Autant qu’un corbeau.
Ton coeur se promène
Vers les eaux, là-bas,
Toute une semaine ;
Et je n’y vais pas.
Muse de romance
Cueille le jasmin
Dans le parc immense,
Au bord du chemin,
Au coeur des prairies,
Parfume tes mains
De ces fleurs meurtries ;
Tu n’as pas sommeil,
Chante l’insomnie,
Attends le soleil :
Sainte Catherine
Te l’offre vermeil,
Ô muse chagrine.
image de John Everett Millais
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/a-la-perverse-ophelie
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=tailhade/les-fleurs-d-ophelie
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2014/11/fin-dophelie.html
LikeLike
On sent l’aube naître avec le lever de la rosée brumeuse, au dessus des champs et des plaines, réservés aux cœurs qui ont veillé la nuit, pour entrevoir la magie de cet instant…
LikeLiked by 1 person
Le flot régulier de ce terza rima redoublé, avec sa versification traditionnelle, me fait penser à un grand fleuve aux eaux limpides, qui coule majestueusement à l’approche de l’océan. Et puis, Ophélie… Symbole de romantisme exacerbé !
Amical salut
LikeLiked by 1 person
Pingback: Fin d’Ophélie – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)