Quelques décennies
Peinture chinoise
De l’écoulement des années
Témoignent les amours fanées ;
Et rien ne manque en nos maisons,
Sauf que s’éteint notre raison.
Le temps qu’il fait nous intéresse
Plus que nos anciennes maîtresses ;
On est là, rongeant des vieux fruits
Dans un coin, sans faire aucun bruit.
Et rien ne manque en nos maisons,
Sauf que s’éteint notre raison.
Le temps qu’il fait nous intéresse
Plus que nos anciennes maîtresses ;
On est là, rongeant des vieux fruits
Dans un coin, sans faire aucun bruit.
Mais parfois, parfois, ça va mieux :
Car notre esprit retourne aux cieux,
Un petit soleil s’y allume
Au hasard, au gré d’une plume.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=chenneviere/preface
Le temps de notre enfance
Est fait d’insignifiance ;
La jeunesse, un éclat
Qui bientôt tombe à plat.
Au temps des années mûres,
Que de maux on endure !
Et quand on devient vieux,
Certes ce n’est pas mieux.
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lenfance-nest-sinon-quune-sterile-fleur
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=chassignet/l-enfance-n-est-sinon-qu-une-sterile-fleur
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