Sagesse du boeuf
Photographie de JBB (Tous droits réservés)
Le boeuf dort au plafond quand sonnent les matines,
Son museau est de sable, un digne et sombre émail.
Le barde, abandonnant son modeste travail,
S’en vient lui réciter des sentences latines.
Ici, le réfectoire, ou très humble cantine,
Rassemble les chercheurs en un tiède bercail ;
Chaque fenêtre arbore un éclat de vitrail
Et le cuistot y grille une côte argentine.
La magie de la salle a de quoi nous charmer ;
À deux ou trois copains, l’on peut s’y enfermer
Pour goûter du vin sombre et quelques propos vagues.
Comme il descend, ce vin ! Mieux que du petit lait ;
L’existence, bientôt, n’aura plus rien de laid,
Nous la prendrons, c’est sûr, comme une bonne blague.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/sur-le-pont-vieux
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=heredia/sur-le-pont-vieux
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2013/05/le-buf-en-hereldique.html
sans oublier
http://sonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/aventure.html
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Voilà un sonnet plaisant à lire, comme bien d’autres d’ailleurs. Cochonfucius, vous êtes du pays de Rabelais, preuve en est faite !
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