Paul Valéry
Mon maître, tu n’es point naïf :
Ton coeur fut instruit aux portiques
Où marchaient les sages antiques,
Dans l’ombre des pins et des ifs.
Mon maître, ton esprit furtif
Produit des sons aromatiques ;
Même dans ton oeuvre érotique,
On décèle un accent pensif.
Tous les mystères qui te hantent
Font que subtilement tu chantes
Le fort, l’amer et le sucré ;
Cher Paul, dans ton grand coeur farouche
Ont mûri quelques mots sacrés
Que nous transmet ta noble bouche !
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=valery/tu-rappelles-ces-grands-enfants-frais-et-naifs
ainsi que
http://heraldie.blogspot.fr/2014/10/la-pensee-du-jour-paul-valery-1871-1845.html
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