Village sans prétention
J’aime les vieux trottoirs, les rues mélancoliques,
Les murs dont la grisaille accentue la pâleur,
Le chemin de halage à présent sans haleurs,
Le musée où s’entasse un monceau de reliques.
Les murs dont la grisaille accentue la pâleur,
Le chemin de halage à présent sans haleurs,
Le musée où s’entasse un monceau de reliques.
J’aime, lorsque l’été m’accable de chaleur,
Aller me rafraîchir dans notre basilique ;
J’aime aussi découvrir des recoins bucoliques
Où l’on entend grogner des retraités râleurs.
Lecteur, c’est mon village ; à tous je le préfère
Car il a conservé sa charmante atmosphère,
Qui jamais ne fait voir rien de dur, ni d’amer.
D’autres préféreront les hameaux qui s’étirent
Au long d’une vallée ou d’une vaste mer ;
Mais moi, c’est ce morceau de plaine qui m’attire.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/les-femmes-tristes
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=rodenbach/les-femmes-tristes
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