Voie sur berge
Toile d’Alfred Sisley
En cette fin d’été, la nature est charmante
Et d’y errer sans fin le rhapsode est tenté ;
Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer,
Grande friche déserte où mille insectes chantent.
Parti tôt le matin de la ville dormante,
Le vieux barde a suivi les sentiers enchantés,
Chemins qu’il est souvent seul à vouloir hanter
Vers le lever du jour, de sa démarche lente.
L’hirondelle tardive y plane maintes fois,
Et la salutation de sa petite voix
Rappelle le penseur à la douceur du monde.
Vous verriez tout cela, si marcher vous vouliez
Du port de Saint-Denis jusqu’en Aubervilliers,
Rêvant près du canal, dans les reflets de l’onde.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/sonnets-de-la-mort-12-tout-senfle-contre-moy
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=sponde/tout-s-enfle-contre-moi-tout-m-assaut-tout-me-tente
et aussi
http://lecheminduphilosophe.wordpress.com/2009/05/28/la-poesie-religieuse-baroque/
sans oublier
http://arbrealettres.wordpress.com/2014/05/09/tout-senfle-contre-moi-tout-massaille-tout-me-tente-jean-de-sponde/
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beautiful!
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