Chercheurs à plein temps
Peinture chinoise
Mes maîtres de jadis, qui furent bien savants,
J’ai d’eux des souvenirs que j’aime et que je prise ;
C’étaient des mandarins, pas des chefs d’entreprise,
La voie de la culture ils s’en allaient pavant.
Aussi, leurs résultats, ce n’était pas du vent.
La créativité que chaque jour attise,
Le goût du bon travail, sans nulle convoitise,
Les pauses-discussions qu’on s’accordait souvent…
L’âme par la recherche était parfois grisée
Comme s’enfle une voile au gré d’une risée
Et que la frêle nef accélère, sans bruit.
Rêveurs que nous étions, rêveurs dans l’aube claire,
Mais notre temps peut-il en songes se complaire,
Ou ne dirait-on point qu’à ce jour, il les fuit ?

Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/tu-t-abuses-belleau-si-pour-etre-savant
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=bellay/tu-t-abuses-belleau-si-pour-etre-savant
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Trés beau poème qui dit des choses que je pense très fort. Oui nos maîtres étaient bons et le savoir plaisant. Nous partirons comme eux, laissant ce monde très vide…
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Pingback: Chercheurs à plein temps – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)