Théophile à Roncevaux
La vallée retentit d’une clameur si forte
Que Charlemagne au loin l’entendit clairement :
Vers l’Espagne il revint, chargé de son tourment,
Puisqu’au fond de son coeur l’espérance était morte.
Que Charlemagne au loin l’entendit clairement :
Vers l’Espagne il revint, chargé de son tourment,
Puisqu’au fond de son coeur l’espérance était morte.
Jamais un empereur n’a souffert de la sorte.
Ce qu’il voit devant lui, c’est son neveu Roland ;
Ce qu’il voit dans les cieux, c’est Saint Michel volant
Qui dans ses blanches mains l’âme du mort transporte.
L’empereur est courbé, il sent qu’il est bien vieux,
Le gazon est mouillé des larmes de ses yeux
Et la raison lui est plus qu’à demi ravie.
Il s’en remet à Dieu, quant à son propre sort.
Il n’a plus le vouloir de poursuivre sa vie,
Mais ce serait péché de désirer la mort.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/vos-rigueurs-me-pressaient-dune-douleur-si-forte
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=viau/vos-rigueurs-me-pressaient-d-une-douleur-si-forte
et aussi
https://paysdepoesie.wordpress.com/?s=Roncevaux
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Pingback: Théophile à Roncevaux – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Grandeur du comte Roland
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C’est le neveu de l’empereur
Qui fut un fameux bagarreur ;
L’ennemi, jusqu’à son trépas,
Le contemplait dans la terreur.
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