Robert l’homme-grenouille
Robert devient atlante aussitôt qu’il s’endort :
Il franchit la surface où le ciel se reflète,
Puis un passage étroit, tunnel ou corridor,
Qui sous l’Océan mène à sa base secrète.
Il n’a point rangé là d’armes ou de trésor ;
Il n’y médite point sur des formes abstraites,
C’est juste un endroit sombre où se posent son corps
Et son âme pour jouir d’une calme retraite.
Qui vient l’y retrouver ? La sirène ? La fée ?
Madeleine portant le Vin qui resplendit ?
Le groupe turbulent des enfants de Morphée ?
Peut-être cette aimable et nostalgique rose,
Qui, bravant du cosmos les sombres interdits,
Sur un astéroïde autrefois fut éclose.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-caverne
et aussi
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/08/13/miroir-ou-tunnel/
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