Cauchemar d’Émile
Toile de Remedios Varo
Nelligan t’observa, monstre apocalyptique,
Au milieu d’une nuit envahie de tourments.
Il cherchait à te fuir par un escarpement ;
Tu dirigeais vers lui ta course fantastique.
Tu étais plus griffu que les ours de l’Arctique,
Tu avais dévasté de nombreux campements ;
Tel un démon lâché au jour du jugement,
Tu venais lui porter un décret fatidique.
Émile, cependant, suivait les chemins sombres,
Et son ange gardien le protégeait, dans l’ombre,
Surveillant de son mieux le démon affamé.
Mais le monstre sursaute et se métamorphose :
En chenille, soudain, le voilà transformé,
Venue pour admirer l’Aurore aux doigts de rose !
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/paysage-fauve
ainsi que
https://www.forum-metaphysique.com/t4253p725-sagesse-du-pluvian#506292
et aussi
http://macadam.forumactif.org/t7109-cauchemar-d-emile#50713
sans oublier
http://www.lesmotsenfolie.net/t6844-cauchemar-d-emile#41643
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Pingback: Cauchemar d’Émile – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Onirique et surréaliste
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Rien d’identifiable
Dans ce cauchemar d’automne,
Sauf le bruit du vent.
Pierrette en Héraldie
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