Quatre magiciennes
Toile d’Eustache Le Sueur
La première inspira des vers et de la prose
Comme j’en écrivais quand j’avais dix-sept ans ;
Une autre m’emmena dans les bois envoûtants
Qui jadis s’étendaient au nord-est de Formose.
Puis une autre m’offrit quelques nuits parisiennes ;
Quelques lettres aussi, sur du beau papier bleu.
Et puis… Que puis-je dire, à présent, je suis vieux,
Pourquoi de ces douceurs faut-il qu’il me souvienne ?
Hélas ! J’ai même appris (un jour d’anniversaire)
Qu’une charmante amie d’antan ne vivait plus ;
Ne restent que les mots, combien de fois relus,
Des lettres que je range au bas d’une étagère.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=louys/chanson–le-premier-me-donna-un-collier
et aussi
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/09/29/voix-humaine/
ainsi que
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/07/10/une-remembrance/
et puis
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/10/20/ten-souvient-il/
et encore
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/10/31/le-mange-merle/
sans oublier
https://paysdepoesie.wordpress.com/2013/09/30/de-ce-siecle-il-retient-le-sourire-dhelene/
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Pingback: Quatre magiciennes – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)