Sonnet pascal
Toile de Franz Frankl
Jadis Pâques m’étaient une résurrection ;
Je le sais maintenant, les animaux, les plantes
Bien temporairement restent choses vivantes,
Bien provisoirement baignent en affection.
Admirons donc, des fleurs, la simple perfection,
L’heureuse mélodie qu’un petit oiseau chante,
D’un ancien marronnier la ramure géante
Et, de tous ces vivants, les interconnexions.
Le glissement du temps est sans le moindre son ;
Rarement du pluvian s’élève la chanson
(Car il est plus discret que le grand crocodile) ;
Sachant que par ce monde il n’est rien de nouveau,
Ma plume, près d’un parc où gambadent les veaux,
Trace, une fois de plus, un poème inutile.
Un poème est-il jamais inutile?
LikeLiked by 2 people
Wann wird man je verstehn ?
http://www.lesmotsenfolie.net/t6720-sonnet-pascal#41136
et aussi
http://heraldie.blogspot.fr/2015/04/sonnet-pascal.html
LikeLike
Sagt mir, wo die Blumen sind.
LikeLiked by 1 person
Il n’y a pas, il ne saurait y avoir de poème inutile…Il y a par contre des gens hermétiques à la beauté des mots.
LikeLiked by 1 person
Pingback: Sonnet pascal – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)