Véronique
Toile de Frans Francken le jeune
Le fils du charpentier savait parler aux femmes,
Leur montrant le Royaume en termes pas trop durs
(Même si, par endroits, c’était un peu obscur) ;
Ce qu’il disait trouvait un écho dans leur âme.
Il guérissait la crainte ainsi que l’anémie.
Parfois, rien qu’en touchant son habit velouté,
Une malade a pu retrouver la santé,
Ou du moins, de son mal, ressentir l’accalmie.
Au méchant tribunal sa cause a succombé ;
Il a porté le bois trop lourd, il est tombé :
C’est une femme, alors, qui vient et le soulage.
Elle se tient au bord du long chemin de croix ;
Sur un morceau de toile elle applique ses doigts
Pour un peu rafraîchir ce douloureux visage.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/soir
ainsi que
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=samain/soir–c-est-un-soir-tendre-comme-un-visage-de-femme
LikeLike
Pingback: Véronique – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Pingback: Fleur qui chante | Pays de poésie
Pingback: Fleur qui chante – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Pingback: En réponse à « Fleur qui chante » – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)