Immanence
Toile de Herb Greene
Comme si s’éveillait au miroir un silence,
Comme si d’une lampe un rayon abaissé
Sur la table posait un hasardeux tracé,
Le mystère régnait sur la poussière dense.
L’atmosphère du lieu se chargea d’immanence
Quand s’y mit à souffler un courant d’air glacé,
Que le long d’un mur jaune un rat vint à passer
Et qu’au-dehors, le ciel prit d’étranges nuances.
Le jardin, de longtemps, ne promet de récolte ;
Au coeur du solitaire a terni la révolte
Ainsi que d’un portrait s’estompent les contours.
Le vieillard, en ces lieux, d’un je ne sais quoi souffre,
Comme un passant qui doit marcher le long d’un gouffre,
Car il n’ose tenter l’aventureux détour.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/remanence
ainsi que
http://remanence2012.wordpress.com/2012/05/02/welcome-to-the-london-postgraduate-french-conference-2012-website/
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