À Mallarmé
Toile de Renoir
Le lecteur murmure : Allons, bon,
Écris-tu pour les éphémères,
Mallarmé aux rimes amères ?
On te lit, puis on s’interrompt.
On dirait que tes phrases n’ont
Que des tropes qui s’agglomèrent
Ainsi que dansent les chimères
Dans mon bureau, près du plafond.
Serais-tu rempli d’un breuvage
Qui rend la plume un peu sauvage ?
Tu en as le droit, j’y consens ;
Boire n’est pas toujours funèbre,
Le vin n’est pas toujours du sang,
On peut rire dans les ténèbres.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=mallarme/surgi-de-la-croupe-et-du-bond
ainsi que
http://www.poemes-amour.com/2011/05/surgi-croupe-bond-stephane-mallarme/
et aussi
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/surgi-de-la-croupe-et-du-bond
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Mallarmé voit une jupe
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Mallarmé, j’aime ton propos
D’heureux flâneur au long des rues ;
Mets donc ta main sur ton chapeau,
Car la bise est vite apparue.
Tel un chasseur de galline ou
Tel un flibustier qui écume
La grande mer, barde, dis-nous
Ce que jamais nous ne vécumes :
La reine du jeté-battu,
Princesse jamais immobile,
Cette fière idole que tu
Chantes en madrigaux habiles…
Ce n’est point l’air qui porte jupe,
Le lecteur n’en sera pas dupe.
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C’est un hommage taquin et souriant! J’avoue que Mallarmé reste mon poète préféré, celui aussi de son metteur en scène avec qui j’espère à nouveau travailler!
amicalement
Jacqueline
beaucoup de travail de diction!
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Voir aussi
https://paysdepoesie.wordpress.com/tag/mallarme/
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