Rilke et Sauvage en automne
Toile de Paul Turner Sargent
Le bel automne que voici
Est encore à peine roussi ;
Les chants résonnent aux feuillages
Et l’on n’entend nul bruit d’orage.
Le fond des bois forme un vitrail,
L’herbage nourrit le bétail,
Toute la tristesse s’efface
Dans l’immense bleu de l’espace.
Toute joie envahit la chair
Et nos esprits, par ce temps clair
Où l’on ne sent nulle froidure ;
Allons, parmi les églantiers,
Où voudront se porter nos pieds,
En promenade, à l’aventure !
* * * * *
L’été, comme il peut sembler court
Quand il fait les dernières roses ;
Quelque vieux insectes autour,
Dont l’existence est presque close.
Mais chaque fois qu’un été meurt
De sa mort triste et lente,
Vient l’automne avec sa douceur
Et sa lumière fascinante.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/fuite-dautomne
ainsi que
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/ete-etre-pour-quelques-jours
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