Diogène de sa lampe éclairait en plein jour
Toile anonyme
Diogène de sa lampe éclairait en plein jour
Les citoyens surpris de ce coup de folie.
« Quelle illumination est donc la tienne, pour
Que de nuit et jour soit différence abolie ? »
Ma nature est bouddhique, a répondu le maître,
Je suis illuminé dans tout mon intérieur,
Votre esprit est obscur, si je puis me permettre,
Et vous vous complaisez dans un sort inférieur.
Quand je serai très vieux, j’écouterai les femmes,
Et je les écoutais quand j’étais un marmot.
Je ne connais que trop la douceur de leur âme ;
Et que leur coeur peut fondre à la chaleur d’un mot.
Le serpent, comme moi, n’est pas trop féministe.
Je ne suis, comme lui, un manipulateur,
Je sais que trop aimer une femme rend triste,
Et qu’aucun bien ne vient à un admirateur.
(C’est Diogène qui parle, et pas Cochonfucius.
Diogène se servait plutôt de sa main gauche
Que d’un corps féminin pour polir son phallus,
Car cela lui semblait une moindre débauche.
Je ne prends pas toujours Diogène pour mentor,
J’aime que mes leçons me viennent d’une muse ;
Et sans aller jusqu’à Diogène donner tort,
Je diffère de lui quand de mon sexe j’use).
* * * * *
Le tendre et délicat visage d’une femme
M’apparaît certains soirs, en mon demi-sommeil ;
Son visage est marqué des reflets du soleil,
Son sourire est plus doux, peut-être, que son âme.
Un homme ne doit pas se prétendre mentor ;
Il ne doit pas s’attendre à trouver une muse.
À Prévert, à Diogène il ne faut donner tort :
D’amour, on peut souffrir, à cause de ses ruses.
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Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/03/14/rubaiyat/
ainsi que
http://www.forum-metaphysique.com/t4530p100-jours-de-2010#108485
Les hommes en déclin
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Diogène fut un sage et n’était pas prudent;
Le Serpent fut prudent, ce n’était pas un sage.
Peu de sages parmi les hommes de ce temps,
Qui n’entendent du Ciel que le bruit des orages.
Jamais de leur destin ils ne sont satisfaits,
Ne sachant même plus où trouver leur bonheur.
Le travail n’est pas vu par eux comme un bienfait;
Avant d’avoir le fruit, ils font mourir la fleur.
Ils font de la planète un monde sulfureux.
Sourds comme fut Narcisse aux clameurs des échos,
Ils posent lourdement, se prenant au sérieux,
Ce qu’ils ont comme humour c’est du degré zéro.
Corbeaux bien assurés de manger du fromage!
Autant que des renards vous vous trouvez malins?
Je n’ose délivrer les inquiétants présages
Concernant votre Terre et son fatal déclin.
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sourire.pas mal et mâle pourtant merci….je ne comprends rien quel est le nombre de blogs que tu as? Je me perds:)
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Le principal blog c’est celui-ci ; celui des Cigales est catalogué dans la page
https://paysdepoesie.wordpress.com/about/
et les pages de Lutecium
http://www.google.fr/search?q=%22lutecium.org/stp/cochonfucius%22
n’ont pas été conservées.
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Pingback: Diogène de sa lampe éclairait en plein jour – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)