Une confrontation
Toile de David Hayward
Le fils du charpentier vit la femme adultère
Entourée de pesants regards accusateurs.
Lorsqu’on le consulta, lui, le législateur,
Il prit du temps, d’abord, pour tracer dans la terre
Une étrange inscription de quelques caractères
Que ne nous transmet pas le scribe narrateur ;
Puis dit «Celui qui n’a nul péché dans son coeur
A le droit de lancer une première pierre.»
Les spectateurs déçus quittèrent cet endroit
Où le prédicateur, s’étant montré adroit,
Avait désamorcé la vindicte publique.
La femme, demeurant sur la place avec lui,
Voyait avec plaisir la fin de ses ennuis
Et posait sur le Maître un oeil énigmatique.
Voir
http://www.google.fr/search?q=Cochonfucius+%22pesants+regards+accusateurs%22
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Pingback: Une confrontation – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
C’est donc plus un œil embarrassé qu’énigmatique qu’elle pose sur lui !
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L’exégèse du récit ancien se révèle un peu difficile.
Mais l”idée que les barbus sont moins plaisants,
nous la trouvons dans les coutumes romaines de l’époque,
tout le monde ou presque se rasait avec soin.
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Celle de Jésus est spéciale, et sa particularité fait qu’elle est vénérée des pompiers, c’est la sainte barbe.
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😉
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