L’éternel azur
Toile de Ad Reinhardt
Redoutons la raison et craignons l’ironie :
Inspirons-nous plutôt du mutisme des fleurs,
Comme fait l’homme simple, ainsi que le génie,
Ou celui qui resta le roi de ses douleurs.
Le sombre puisatier durement nous regarde,
Cherchant à déchiffrer notre coeur transparent ;
Mais peu d’astres sont là, dans cette nuit hagarde,
On a volé la lune, et c’est un peu navrant.
Je voudrais m’évader par un trou de matière,
Faisant mes adieux à l’humanité entière,
Ne plus rien fréquenter de sombre, ni de dur ;
Toutefois, je comprends que l’azur me traverse
Afin de m’épargner les tentations perverses,
Et de cette abstraction je rends grâce à l’azur.
Voir
http://www.google.fr/search?q=Cochonfucius+%22du+mutisme+des+fleurs%22
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Pingback: L’éternel azur – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)