Robert voit une salière
Toile de Giorgio de Chirico
Vous qui nous proposez des chemins lumineux,
Voyez : il ne s’agit que de blanches ténèbres,
De quoi mettre en retard plus d’un convoi funèbre.
Un navire est piégé par le canal marneux,
N’ayant pu négocier un passage épineux
Malgré tous les efforts d’un timonier célèbre.
Puisqu’aucun rossignol n’est rayé comme un zèbre,
La reine prend celui qui est fuligineux.
La nuit met une étoile en guise de cachet
Sur un litre de vin. Le sel qui se cachait
Surgit d’une salière aux jambes magnifiques,
Se répand dans l’assiette et chante un petit air
Dont l’auteur est, dit-on, ce diable de Robert
Qui compte l’enseigner aux flots du Pacifique.
Voir
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/les-grands-jours-du-poete
ainsi que
https://paysdepoesie.wordpress.com/2014/07/28/robert-le-consolateur/
et aussi
http://www.lesmotsenfolie.net/t5669-robert-voit-une-saliere#35666
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