la joie et la tristesse
Peinture traditionnelle chinoise
Le poète se lève, il se sent fier et fort,
Il trouve au paysage une fraîcheur nouvelle.
Des anges çà et là le saluent de leurs ailes,
Qui donc sur cette terre irait lui porter tort ?
Mais d’autres jours n’ont pas ce goût de réconfort ;
Lui fait alors défaut la force ascensionnelle,
L’écriture devient recherche obsessionnelle,
L’inspiration faiblit, et se couche, et s’endort.
Jour de joyeux éveil ou bien jour de souffrance,
Parfois je perçois bien d’où vient la différence,
Parfois je dis, pensif : « Ce n’est rien de précis ».
Que la journée soit bonne ou qu’elle soit mauvaise,
Survient la douce nuit qui les passions apaise,
Et la lune en mon cœur n’éclaire aucun souci.
Voir
http://www.forum-metaphysique.com/t4915p100-breves-de-delire-poetique#140682
et aussi
http://sonnets-de-cochonfucius.lescigales.org/portuguese-xxii.html
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