Dans le creux de la nuit
Toile de Edvard Munch
Danse onirique et noire, et pure, et silencieuse,
Cerveau unique où deux esprits sont enlacés ;
Un lien sans avenir, sans contact, sans passé,
Gardé par quatre cents missives sentencieuses.
Dans le creux de la nuit, interjections fiévreuses,
Désespoir de dormir à soi-même embrassé ;
Traversant en apnée, tel un grand cétacé,
La longue nuit d’hiver et ses fosses ombreuses.
Ermites vont plaidant une saine abstinence
Qui permettrait d’atteindre une humble transcendance ;
Le mérite survienne à qui survit ainsi.
Je m’assieds dans le noir, j’allume une lanterne,
Et je laisse flotter mes sentiments en berne :
La transcendance est là, dans cette voie aussi.
En réponse à
http://www.forum-metaphysique.com/t5922-concerto-pour-deux-cordes-pour-mrsonge#164775
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